Jérémy Guignet, 35 ans, aime voir les choses de haut. Quand il ne pilote une montgolfière dans le ciel de Saintonge, il préside aux destinées de l’association Coconut Music, qui organise à Saintes le festival du même nom.

 

TDE : Comment a débuté l’histoire du Coconut Music Festival ? Qu’est-ce que vous a donné envie de vous impliquer dans l’organisation d’un tel festival ?

L’histoire du Coconut Music Festival a débuté durant nos années lycée à Saintes. Amaury Ranger, qui est actuellement le programmateur du festival, et Yann Baradeau, qui s’occupe de la communication, ont commencé par organiser des concerts et des évènements. Quelques temps après, les premières « Coconut Parties » sont nées. L’arrivée de Victor Crespi comme chargé de production et d’administration, actuellement salarié permanent de l’association, a permis de propulser les envies de chacun vers l’organisation d’un festival et de porter les musiques actuelles dans la sphère saintaise . Nous sommes pour la plupart musiciens et attachés à la Saintonge, c’est ce qui nous a amené à organiser ici le Coconut Music Festival et qui nous emmène aujourd’hui vers la 7ème édition.

 

TDE : Quelle est la « marque de fabrique » de ce festival ?

C’est un festival ouvert à tous qui défriche les pépites des musiques actuelles.

 

TDE : De quoi êtes-vous particulièrement fier ?

D’être toujours là pour une 7ème édition… Plus sérieusement, pour ma part, je suis particulièrement heureux de l’effervescence qui règne pendant le festival, des publics qui se mêlent et de l’enthousiasme que chacun (bénévoles, techniciens, etc.), donne pour rendre le Coconut toujours plus beau.

 

TDE : Quel est votre plus beau souvenir de festival ?

Tous ces moments de festival restent magiques et puissants, c’est ce qui nous permet de recommencer… Il est très difficile d’en privilégier un plus qu’un autre… Allez si, peut-être la première édition… C’est comme un premier décollage en avion, ça reste chargé d’émotion. On prend soin de penser à tout et en même temps on découvre tout sur l’instant, cela procure une sacrée excitation et une pure énergie.

 

TDE : Que représente l’engagement associatif et bénévole pour un festival comme le vôtre ?

Le festival n’existerait pas sans l’engagement de personnes qui croient en un système associatif, qui donnent abondamment de leur temps, de leur savoir-faire, de leur énergie, etc. Le temps du festival, nous sommes environ 100 bénévoles à œuvrer pour mettre sur pied l’ensemble des opérations.  Si nous valorisions ce travail bénévole, cela représenterait plusieurs milliers d’heures et quelques milliers d’euros.

 

TDE : Qu’aimeriez-vous dire à quelqu’un qui hésite à venir au Coconut Music Festival ?

N’hésite plus !!! Je pense qu’il n’y a pas grand chose à dire pour essayer de convaincre les personnes qui hésitent, mais plutôt des nouvelles choses à faire ou des idées à mettre en place pour leur donner envie de se faire « coconutiser ».

 

Merci Jérémy, et bon festival !

 

Coconut Music Festival, du 12 au 15 septembre, à l’Abbaye aux Dames, à Saintes.

Programmation, billetterie : coconutmusicfestival.org et sur facebook @coconut.music.saintes