Ils sont jeunes, passionnés, unis dans la vie comme dans leurs activités de création ! Ensemble, Clémence Rocand et Victor Cesca ont réalisé une comédie musicale en format court : Chronolovie. Tourné sur l’estacade de St-Jean de Monts, ce film poétique fait ses premiers pas devant un public charmé. Leurs auteurs nous en parlent, à une ou deux voix.

Clémence et Victor, un rapide flash-back sur vos parcours ?

Clémence Rocand : Je suis originaire de Challans. J’ai une formation de professeure de danse et j’exerce en Vendée. Ce sont mes parents qui m’ont inscrite à la danse, que j’ai commencée à l’âge de 4, 5 ans. Je n’ai jamais lâché cette passion. J’ai également un diplôme en communication, utile pour la promotion du film.
Victor Cesca : Je suis originaire de Saint-Jean de Monts. J’ai grandi avec le rêve de devenir réalisateur. J’ai suivi une école de cinéma à Nantes et depuis je travaille dans la publicité et la communication, tout en continuant de réaliser des films de fiction, en format court. (Souvent retenus dans des festivals de cinéma ndlr)

Vous vous consacrez à des activités culturelles : quelles sont les œuvres qui ont pu vous marquer ?

V. C. : Ma passion me vient de mes parents, très cinéphiles. J’ai eu plusieurs chocs cinéphiliques. Mais j’ai une préférence pour le cinéma de genre, le cinéma indépendant américain.
C. R. : Parmi les œuvres qui m’ont marquée, il y a le reportage « Relève », un documentaire sur Benjamin Millepied, en tant que directeur du ballet de l’Opéra de Paris.

Comment est née l’idée de Chronolovie ?

V. C. : C’est l’envie de faire ce genre de film, une comédie musicale, qu’on ne retrouve pas souvent. Et nous avions envie de réaliser un projet en commun pour exploiter nos compétences. L’idée en elle-même vient de l’envie de raconter l’histoire d’amour de deux personnes, tout au long de leur parcours de vie.
Nous avons décidé de dérouler l’histoire tout au long de l’estacade, car c’était à la fois plus conceptuel, plus poétique et plus simple à faire.

L’estacade vous a inspirés pour votre comédie musicale. D’autres lieux inspirants en Vendée ?

C. R. : La mer fait toujours son effet ! Il y a beaucoup de lieux en Vendée, comme le Gois, qui est assez unique !

Quel a été le plus grand défi rencontré lors du tournage ?

V.C. : Le plus dur a été de tourner en extérieur, en étant entièrement dépendant de la météo. Nous avions décidé de tout tourner en une journée dans l’ordre chronologique. On a commencé à l’aube et terminé au coucher du soleil. Le destin nous a souris : nous voulions un ciel plus gris, on l’a eu. On voulait plus de couleurs avec du soleil ; on l’a eu.
C.R. : En plus, tout le tournage s’est fait sans musique, seulement avec le rythme. Alors que la musique est très importante. C’était stressant.

Avez-vous une devise ou quelque chose qui y ressemble ?

V.C. : Pas vraiment. Mais j’ai l’habitude de dire que je vois un film comme un gâteau qui met du temps à être fait, qui peut avoir plusieurs couches et qui se doit d’être généreux. Avec des thématiques qui peuvent être fortes mais qui restent agréables à regarder.

Quelles sont vos perspectives ?

C.R. : Montrer le film et son making-off très pédagogique, à la manière d’un tutoriel, dans les écoles ayant un parcours artistique. Le programme marche plutôt bien. Le film a également reçu le Prix coup de cœur au festival Louis-Marie Barbarit, organisée par la Cinémathèque de Vendée.

Merci Clémence et Victor. Bonne préparation du prochain film, à Saint-Gilles. En attendant, le teaser de Chronolovie est sur Vimeo.

Pour suivre les créations des 2 vendéens :

www.instagram.com/victorcesca_real/, www.instagram.com/clem_encce/