Fabrice Chauvet aussi « LA voix » du circuit des plages vendéennes qui s’est achevé il y a quelques semaines ! Pour Territoire d’Emotions, il nous parle de cette passion stimulante qui nécessite de la concentration !

 

Et si on remontait le temps… Tes aspirations ?

Mon rêve de gosse, c’était de faire le Tour de France à vélo ! J’étais « tout gamin », j’avais 6 ou 7 ans, j’avais des étoiles dans les yeux quand je voyais ces champions de la route ! Je rêvais d’en faire partie. Avec un père cycliste, je dois dire que j’ai grandi dans ce milieu. J’étais déjà autour des circuits quand j’étais en poussette !

 

En quelques mots, le circuit des plages vendéennes, c’est quoi ?

Le circuit des plages vendéennes existe depuis 36 ans maintenant. C’est une course cycliste nationale disputée tous les ans au mois de février, aves des étapes dans plusieurs villes du département. Elle est composée de 6 épreuves cyclistes hommes. Depuis 2 ans, 2 épreuves féminines sont venues enrichir l’évènement.

Pour fonctionner, le circuit des plages fait appel à des bénévoles des clubs du département. J’ai donc rejoint l’aventure il y a 15 ans, en tant que chauffeur. Je suivais les coureurs. J’adorais ça !

 

Aujourd’hui, tu es la « voix du circuit ». Tu nous en parles ?

Tout a commencé sur un imprévu. « Il faut que tu nous dépannes ! » Le président est venu me voir en me disant que la personne qui assurait l’animation de la course était malade. Je n’ai pas vraiment hésité. J’aime relever des défis. Et j’ai bien fait ! J’ai vécu une journée inoubliable, avec l’adrénaline au maximum !

Je suis mordu de vélo et partager ce moment avec ceux qui aiment ça… C’est chouette ! Je suis la voix depuis 3 ans maintenant et je suis ravi de contribuer à cet évènement fort de la vie du cyclisme.

C’est quoi « être voix » ?

Etre voix. C’est préparer, centraliser, animer la course : annoncer les échappées, les écarts de temps, les vainqueurs des points chauds, les incidents, filtrer les infos qui arrivent par les motos suiveuses afin de restituer l’info utile à la vingtaine de directeurs sportifs souvent loin du peloton…
Je suis la course au plus près, il faut avoir les yeux partout et se concentrer. Je dois dire que c’est excitant !  Les speakers podium et journalistes, comme Simon Phelippeau (TV Vendée) qui m’entendent, retranscrivent mes commentaires, donc pas le droit à l’erreur !

Et puis en tant que voix, j’annonce bien sûr les partenaires… Je me fais un plaisir de le faire, car sans eux rien ne serait possible !

 

Un souvenir qui te donne le sourire ?

Je me souviens du jour où Sandy Casar a gagné une victoire d’étape du Tour de France. J’étais à l’arrivée, émerveillé comme à chaque fois ! Il est venu me serrer la main et ça m’a fait chaud au cœur. On courait ensemble « gamins« . Quand je vois son parcours et son humilité, c’est juste incroyable !

 

Qu’est-ce qu’on peut te souhaiter Fabrice ?

Je dirais la santé. Elle est notre bien le plus précieux. Et puis une belle vie personnelle, familiale et professionnelle. Tout simplement !