Sport exigeant accessible à tous, activité individuelle qui dé-place 2 joueurs sur le même terrain, frappes puissantes qui peuvent s’avérer pleines de subtilité, le squash n’est jamais à court d’étonnantes facettes ! Guillaume Guichet, président du Squash yonnais, nous présente quelques particularités de ce sport avant de prendre la raquette.

 

281 km/h : C’est le record de vitesse établi par une balle de squash. Vous imaginez donc la puissance avec laquelle une balle peut être frappée par un pro ou un joueur confirmé. Ce qui justifie largement le port de lunettes de protection pour les jeunes du club de la Roche sur Yon comme dans les autres clubs.

 

422 calories/30 min : Le squash figure au top des dépenses énergétiques comme son cousin basque – la pelote -, l’aviron ou la boxe.

 

4 cm, 25 gr : Respectivement le diamètre et le poids d’une balle de squash, creuse et en caoutchouc. Dire que ce sont ces quelques centimètres qui vous font faire des kilomètres !

 

4 couleurs et 5 types de balles : Les balles de squash vous semblent toutes noires ? C’est que vous n’en avez pas eu entre les mains. Elles comportent un ou deux points de couleur, selon l’importance de leur rebond. Celles à point bleu sont destinées à l’initiation. Celles à point rouge ou blanc sont pour les débutants. Les points jaunes, à faible rebond, sont réservés aux squasheurs confirmés. Quand il y en a deux (points !), les balles s’adressent aux compétiteurs.

 

Chauffer les balles : Action indispensable à mener avant de réellement jouer car, « à froid », les balles ne présentent qu’un très faible rebond.

 

Le Tin : C’est la partie basse du mur frontal, qui s’élève sur 48 cm de hauteur. Si la balle la touche, elle est faute et se signale par un bruit différent.

 

Faire un double-mur : Il ne s’agit pas de s’échapper en escaladant les murs du club mais de jouer la balle sur le mur latéral avant d’atteindre le mur frontal. Perturbe le jeu de l’adversaire.

 

Réussir un nick : Oubliez toute allusion grivoise, ce coup gagnant consiste à faire mourir la balle pile dans l’angle formé par le mur et le parquet. Très très satisfaisant ou agaçant selon qu’on soit l’auteur ou le receveur de ce coup.

 

Un shot : Au squash, ça se consomme sans modération puisque shot désigne un point gagnant.

 

Des origines franco-britanniques : Comme son nom semble l’indiquer, le squash est né outre-Manche sur les terrains de la Harrow School, où les règles ont été fixées aux environs de 1830. Mais, suivant le point de vue de Guillaume Guichet, on peut aussi dire que ce sport a pour ancêtre le Jeu de Paume français du XIIe siècle.

 

Du haut des pyramides, les champions égyptiens contemplent les courts internationaux : Les squasheurs égyptiens squattent actuellement les sommets du classement mondial. Selon Guillaume Guichet, 4, 5 nations occupent cycliquement la tête des compétitions parmi lesquelles figurent le Pakistan ou l’Australie.