Clémentine Siegfried a lancé son entreprise en sud Deux-Sèvres en septembre 2016. Après une carrière d’archéologue, elle a choisi de suivre la voie de la passion en créant des doudous et autres objets textiles du quotidien en coton biologique. C’est en plein rush des commandes de Noël que nous avons pu échanger avec cette trentenaire dynamique.

 

TDE : Commençons par un peu d’histoire, d’où vous vient cette formidable énergie entrepreneuriale ?

Clémentine : Quel que soit le travail, je me suis toujours investie à 100% ! Après réflexion bien sûr, je fonce. La couture, le tricot, c’est une passion qui me vient de mon enfance. Ma maman était créatrice textile, elle a travaillé pour Dior, Lanvin, Décathlon. Ma grand-mère était modiste. J’ai baigné dans les couleurs et les matières depuis mon plus jeune âge alors ce retour aux parfums d’enfance, ce n’est que du bonheur. Et puis mon entreprise connaît un vif succès, ça motive à créer, se développer.

 

TDE : Diriger son entreprise, c’est difficile ?

Humainement c’est très riche en rencontres, donc vraiment un bonheur. Après il y a toujours un peu de stress, des moments de doutes mais ça nourrit mon énergie et c’est aussi nécessaire pour mieux passer à l’action dans la foulée. Par contre, il est important de préserver sa vie personnelle. J’ai deux enfants, c’est aussi très important d’être auprès d’eux.

 

TDE : Quels sont les échecs qui vous ont le plus appris ?

Aussi incroyable que ça puisse paraître, il n’y en a pas. Je n’ai eu aucun échec dans cette aventure et j’espère bien que ça va durer ! Je construis mon entreprise petit à petit en privilégiant les lieux de dépôt de mes produits chez des commerçants déjà établis et petit à petit je tisse ma toile !

 

TDE : Si c’était à refaire, que feriez-vous différemment ?

Si c’était à refaire, je ferais de la même façon !

 

TDE : Pour vous, être chef d’entreprise, c’est … ?

C’est un défi de tous les instants, une source de créativité, le pouvoir de mettre en application ses convictions. J’ai aussi une démarche bio-éthique et je sème des graines pour convaincre et donner du sens à ma démarche. Mes produits sont durables. Par exemple les lingettes lavables en coton biologique évitent de jeter après usage les disques démaquillants industriels.

 

TDE : Enfin, quels conseils donneriez-vous à un(e) jeune entrepreneur (euse) ?

Ah il faut avoir confiance. Tout arrive au moment où ça doit arriver. On peut être impatient et personnellement, j’ai appris à noter mes idées sur un carnet et donc à accepter que ça se réalise plus tard. Ainsi, je fixe un cap avec des étapes.

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