Fils de paysan, vendéen, Yannick Jaulin a créé le festival le Nombril du Monde en 1990 à Pougne-Hérisson, bout de terre où affleure le granit armoricain. L’artiste, passionné d’histoires et de mythologies, avait été touché par ce village et ses habitants, qui lui faisait penser à un « ancien camp d’entraînement de géants ». Aujourd’hui co-directeur du Nombril du Monde, il poursuit son parcours avec la généreuse volonté de « donner aux gens des outils d’émancipation ». Comme tout ce qu’il « acte », son smartphone révèle une réelle intimité entre vie perso, activité pro, rencontres artistiques et amour de la culture locale.

TDE : Quel est votre fond d’écran ?

Yannick Jaulin : une photo de mes 2 filles sur la plage.

TDE : Quelle chanson ou quel titre vous réveille le matin ? 

Yannick Jaulin : La sonnerie de mon réveil est une valse composée par Morgane Houdemont avec qui je travaille occasionnellement. C’est une valse assez lente, à 3 temps, qui correspond bien à mon rythme personnel.

TDE : Et la chanson pour un moment de détente, en amoureux !

Yannick Jaulin : J’ai des goûts assez éclectiques mais je dirais « Au revoir mon amour » de Dominique A. J’apprécie son côté mélancolique.

TDE : Que prenez-vous systématiquement en photo ?

Yannick Jaulin : Mes enfants. Et les endroits incongrus dans lesquels je joue. Comme, par exemple, les arbres bleus d’un jardin d’artiste où j’ai récemment présenté un spectacle. Je réalise également des vidéos pour le Mooc que je mets en ligne, consacré aux mots du patois vendéen.

TDE : Quelle est votre appli préférée ?

Yannick Jaulin : Il y en a plusieurs : j’utilise FilMic Pro pour mes vidéos. L’appli Podcast me permet d’écouter des émissions de radio, notamment de France Culture, en prenant le temps de rentrer dans la chair des gens. Avec Deezer, je peux être à jour sur la musique. Actuellement, j’écoute The Liminanas. Et avec Oui, j’organise mes déplacements en train, pour mes tournées.

TDE : Une personne que vous appelez régulièrement ?

Yannick Jaulin : Ma femme, les personnes avec qui je travaille et une amie très chère qui m’accompagne depuis longtemps, avec qui (et c’est rare) nous parlons de nos intérieurs.

TDE : Quel est votre tic de langage en texto ?

Yannick Jaulin : Je finis toujours par « A bétout », une expression vendéenne.

TDE : Quel est votre livre/film préféré ?

Yannick Jaulin : Un livre a été très important pour moi, à mes 40 ans : « Le Désert des Tartares » de Dino Buzzati. C’est une œuvre fondamentale. Je pourrais citer beaucoup de films mais j’ai été marqué par la 1ère fois où je suis allé au cinéma, avec mes grands-parents. Nous avions été voir « Le jour le plus long ».