Nicolas Onillon, professeur de sport et athlète de haut niveau, préside le T.C.G 79 Parthenay (Triathlon Club de Gâtine) depuis un peu plus d’un an. A quelques semaines de la réception du Championnat de France de Duathlon, il nous livre sa vision de ce sport et de son club.

Le Triathlon Club de Gâtine est né dans les années 90. Il est considéré aujourd’hui comme un club de haut niveau, car il a accueilli des athlètes de renom, comme aujourd’hui par exemple Pauline Landron qui vient de remporter la Coupe d’Europe en Espagne. Néanmoins, Nicolas Onillon réaffirme haut et fort la volonté d’ouverture du club « Ce qui m’anime, c’est avant tout l’épanouissement des athlètes, de tous âges – le vétéran a 75 ans – et de tous niveaux, bien avant les performances ! C’est d’ailleurs aussi dans cette dynamique que nous avons organisé le 24 mars dernier le premier Bike & Run à Parthenay avec près de 200 participants novices et licenciés. »

TE : Comment êtes-vous arrivé au TCG79 Parthenay ?

Nicolas : Originaire de Rochefort sur Loire à côté d’Angers, j’enseigne le sport dans un lycée à Bressuire. Je me suis inscrit au club en 2007. Là j’ai découvert un encadrement de qualité avec Yann Thomas puis Boris Dessenoix et j’ai pu progresser rapidement en côtoyant des athlètes de la D1. Avant le triathlon, j’ai fait du foot et suis devenu entraîneur, impossible pour moi de ne pas m’investir. J’ai été membre du bureau pendant 5 ans, vice-président aux côtés de l’emblématique président Jacky Baudrand pendant 2 ans et j’ai accepté le mandat de président car je sais qu’à mes côtés il y a une équipe ! Et puis il faut s’investir pour pérenniser ce qui a été construit pendant toutes ces années et pérenniser le poste d’entraineur de Boris.

 

Quelle est la partie la plus difficile de votre mission ?

Certainement l’administratif ! Les dossiers de demande de subvention, les emails de la fédération… c’est assez chronophage. Et puis, il faut garder du temps pour rechercher des partenaires. Aujourd’hui, nous avons un soutien fort de la ville de Parthenay, de Verruyes pour le triathlon, du Département, de la Région, mais pour combien de temps ? Jean-Marie Aubineau, trésorier du club est un appui confortable, il établit un budget par section, ce qui nous permet d’avoir une visibilité sur la gestion. Cette année, nous aurons par exemple un kiné pour les compétitions de D1, c’est un bon argument, avec l’état d’esprit du club, pour conserver avec nous des athlètes qui sont très sollicités par de grands clubs.

 

Parmi toutes vos victoires partagées, quelle est celle dont vous êtes le plus fier ?

Au niveau du club c’est la qualification l’an dernier au championnat de France d’aquathlon à Verruyes de 11 de nos benjamins dont 3 pour qui c’était la première sélection. Le titre de Pauline Landron aussi, c’est une fierté collective.

Personnellement, c’était ma victoire au triathlon de Lacanau l’an dernier sur 800 participants.

 

Pour vous, une équipe au TOP, c’est quoi ?

C’est l’état d’esprit entre les personnes. Que chacun, quel que soit son âge, son niveau, donne le maximum. C’est le seul sport où les débutants évoluent sur le même parcours et quelques fois aux côtés des athlètes de haut niveau, voire même de champions olympiques. Que ce soit en loisirs ou en compétition, l’état d’esprit reste bien souvent le même.

 

Quels conseils donneriez-vous à de jeunes triathlètes en herbe ?

Le triathlon, c’est la natation, la course et le vélo, mais il est possible de se limiter au duathlon pour ceux qui ne sont pas très à l’aise avec la natation… Venez essayer, sans a priori, l’important, c’est de s’épanouir dans une activité physique et ce, bien avant les performances. Il faut persévérer c’est tout. Et puis, c’est une donnée vérifiée, faire du sport donne un équilibre, profitable aux études notamment !

 

Plus : www.tcg79.com