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Alain Fossi est un joueur international de volley-ball, né au Cameroun et actuellement entraîneur des M17 au Volley Ball Pexinois à Niort. Début juin, il est parti s’entraîner plus de 3 mois avec l’équipe nationale du Cameroun en vue des championnats du monde qui se déroulent actuellement.

TDE- Commençons par votre parcours, comment êtes-vous venu au volley-ball ?

Alain : Contrairement à ce qu’on pourrait croire, j’ai commencé assez tard le volley. C’était bien entendu dans mon pays d’origine, le Cameroun, j’avais 14 ans. C’est un sport avec lequel j’ai tout de suite trouvé mes marques. Dès la 2e année j’étais en élite. Ma première sélection en équipe nationale remonte à 2003. Aujourd’hui, j’ai 37 ans et je crois que c’est bien ma dernière sélection internationale.

TDE- Comment êtes-vous arrivé en France ?

Alain : Avant ça j’ai pas mal bougé. Le volley était déjà au centre de ma vie, j’ai fait des saisons au Moyen Orient, au Qatar par exemple. Là-bas, ils ont des moyens financiers mais ne sont pas structurés au niveau sportif.

En 2010, pour des raisons familiales, j’arrive en France. Le Volley Ball Pexinois a été mon premier club, j’y suis resté, avec bonheur.

TDE- Qu’est-ce qui vous motive à entraîner les jeunes ?

Alain : Quand j’étais jeune, j’avais des idoles, c’est comme ça que je suis arrivé au volley. Je veux apporter à ces jeunes ce que ce sport m’a donné, des valeurs humaines et sportives. Je suis heureux de transmettre. Ils ont besoin de ça aussi. Mon expérience internationale les fascine et j’espère qu’ils me suivront, à distance, pendant ces championnats.

TDE- Dans quel état d’esprit êtes-vous ?

Alain : C’est ma 3e compétition mondiale et là je vais faire partie des plus anciens joueurs car l’équipe du Cameroun est plutôt jeune. Je ressens une grande excitation. La technique, la tactique je les ai, mais on ne récupère pas physiquement à 37 ans comme à 20 !

TDE- Enfin, quels conseils donneriez-vous aux jeunes joueurs qui démarrent le volley ?

Alain : Ce que je dis toujours aux jeunes que j’entraîne à Niort : il n’y a pas de secret, il faut du travail, toujours du travail, être sérieux, impliqué, ne jamais tricher. Et puis, lors des matchs il faut croire en ses chances, jusqu’au bout, jusqu’à la dernière minute !

 

Merci Alain !