Petit mais costaud, le festival Les Feux de l’été fête son 30ème anniversaire les 28 et 29 juin. Il était temps de dédier un portrait décalé à ce grand rendez-vous du rock indépendant, festif et parfois énervé, qui fait migrer un public d’habitués dans la campagne de Saint Prouant.

 

Si le festival Les Feux de l’Eté était un instrument de musique ?
Une guitare électrique
, accompagnée d’une batterie, car le rock fait vraiment partie de l’ADN de base de ce rendez-vous. S’y branchent parfois des rythmes reggae ou punk. Ce ne sont pas Elmer Food Beat, ni Ultra Vomit, ni No One is Innocent qui diront le contraire.

Si c’était une fleur ?
Le tournesol
. Il est souvent présent dans les champs alentours et son jaune pétant vient régulièrement illuminer les affiches du Festival.

Si c’était un véhicule ?
Un tour bus, comme ceux qui emmènent les groupes à Saint-Prouant. Lors d’une précédente édition très pluvieuse, un de ces bus est resté coincé dans un champ. Il a fallu les biceps de nombreux bénévoles (sur les 300 présents) pour désembourber le véhicule.

Si c’était une expression ?
« Super ambiance » : c’est ainsi que de nombreux habitués résument ce qu’ils ressentent, en venant planter leur tente près de la scène, pile au moment où arrivent les beaux jours et la fin des examens scolaires.

Si c’était un chiffre ?
30, comme 30 ans, 30 x 10 bénévoles attendus en 2019 et 30 x 500 spectateurs par édition.

Si c’était un membre de la famille ?

Le grand frère, fan de musique, qui a su se montrer précurseur et montrer la voie à d’autres petits festivals qui réussissent à faire vivre la culture en zone rurale.

Si c’était un animal ?

Le phénix car à l’instar du mythique oiseau, le festival a su renaître de ses cendres après une difficile année 2001. Bénévoles, partenaires et collectivités ont conjugué leurs efforts pour offrir à l’événement les moyens de se relancer.

Si c’était un plat ?

Un plat fait-maison, préparé aux petits oignons pour les musiciens présents. L’organisation des Feux de l’Eté met un point d’honneur à soigner l’accueil des groupes en leur proposant, notamment, de vrais repas servis dans un cadre sympathique. Cette attention particulière nourrit ensuite le bouche-à-oreille entre les artistes en tournée.

Si c’était une activité de plein air, autre qu’un joyeux pogo devant la scène ?

La pêche à la ligne ! Il est arrivé, dans l’ambiance bucolique du bocage vendéen, que certains groupes profitent de leur programmation aux Feux de l’Eté pour pratiquer d’inhabituelles activités comme la pêche à la ligne, la natation, la randonnée…

 

Retrouvez le festival et sa programmation 2019 sur http://www.feuxdelete.com/