Toujours indépendant et de très bon niveau, le festival A Onda remet le son le 19 août à Avrillé. Par la voix de Bruno Meyour, initiateur de l’événement, on découvre l’histoire plutôt rock’n’roll et les fondamentaux bienveillants de ce rendez-vous qui mérite le détour.

Comment est née l’idée du festival A Onda ?

Intermittent du spectacle et musicien moi-même, j’ai eu l’idée de créer ce festival pour permettre à des musiciens de pouvoir jouer sans forcément être connus. Car, sans être propulsé par des agents, il est difficile d’avoir des fenêtres de tir pour les groupes actuellement. L’idée est donc d’être un facilitateur pour offrir de bonnes conditions à des groupes, que nous avons sélectionnés tout l’hiver.

Bien qu’encore jeune, le festival a connu plusieurs rebondissements : pouvez-vous nous en parler ?

L’association qui organise le festival a été créée en début 2020. Avec la crise sanitaire, nous avons d’autant plus eu envie de maintenir la première édition pour soutenir le spectacle vivant. Le premier festival s’est déroulé aux Sables d’Olonne. Malgré des conditions difficiles, il y a quand même eu 450 entrées, ce qui était encourageant. Nous avons réitéré de manière plus ambitieuse en septembre 2021, sans obtenir le succès espéré. Toujours à cause des conditions sanitaires.

Comment se présente le nouveau site du Festival, à Avrillé ?

Pour cet été, nous avons cherché un nouveau lieu d’accueil, autour des Sables d’Olonne. Ce sont la Communauté de Communes du Grand Littoral et Avrillé qui se sont proposées. L’espace 2000 est un complexe en dur, pour les loges. Avec, à côté, un grand parc arboré pour les barnums, la buvette et les food-trucks. Une belle scène est installée dans un angle du parc. Et il y a un grand champ pour le parking. C’est un endroit bien sympa !

Quel est le plus difficile dans l’organisation de cette 3ème édition, qui est passée de 2 jours à 1 jour ?

D’être obligé de changer de format, par manque de pré-ventes. Il y a donc le problème financier à gérer, qui nous a amené à faire des entrées libres, mais aussi le problème humain. Car on s’investit, on s’engage et on doit annuler le travail effectué.

Le plus agréable ?

Les rencontres que l’on fait avec des partenaires historiques et les relations avec les artistes. Ça crée énormément d’émotions, des rencontres humaines très sympas.

Qu’est-ce qui vous guide ?

On avance en marchant, on a beaucoup appris avec les premiers événements. Il y a beaucoup de concertation en interne. Et beaucoup de résilience ; c’est la clé !

Avez-vous une devise ?

Nous avons une phrase que nous nous répétons depuis le début : on ne lâche rien, même pas 1 décibel !

Merci et bon festival !

Freaky Family, le Bruit de l’Autre, Road Life Spirit et les Nouveaux Dossiers sont à l’affiche du Festival A Onda, le vendredi 19 août à Avrillé. A suivre sur event-ao.com et sur leur page Facebook.