Les échanges avec Benoît Cousseau sont nourris et dynamiques. Logique pour un pongiste, qui est aussi le jeune Président du CPF d’Aizenay. Au Club, il est au service du sport pour tous et de l’épanouissement de chacun en tant que joueur comme en tant que bénévole.

Qu’est-ce qui vous a entraîné à la présidence du club de tennis de table d’Aizenay ?
Je suis joueur depuis l’âge de 9 ans, à Aizenay depuis mes 15 ans. Et dans ma famille, j’ai été baigné dans le bénévolat. C’était pour moi évident d’être bénévole. J’ai d’abord accompagné les jeunes. Je suis devenu trésorier du club à 23 ans. J’ai une nouvelle carte avec la présidence du CPF !

Qu’est-ce qui motive votre implication ?
J’aime bien donner du temps pour les autres, pour faire évoluer le bien-être des autres. Cela me tient à cœur de m’impliquer dans des associations ayant un rôle social, qui s’occupent de l’enfance, qui accompagnent des personnes handicapées… Le club a vraiment un rôle éducatif et social important.

Quelles sont les points forts du Club Pongiste d’Aizenay ?
On prône le sport pour tous. Chacun peut jouer en fonction de son niveau : nous avons une section loisirs, une section handisport, une section de sport adapté et nous créons une section familles. Nous pratiquons un sport individuel mais avec des valeurs collectives très fortes, ce qui permet de maintenir une grande mixité, une bonne intégration, une importante convivialité et la formation des jeunes.

Le club est en développement : quels sont les soutiens autour de la table ?
J’ai la chance d’avoir un bureau très actif, où les anciens présidents sont toujours présents, et les licenciés s’impliquent. On profite aussi du dynamisme de la commune. Le club étant en plein développement –nous avons 120 licenciés-, il a fallu se réorganiser. Nous sommes vraiment dans un esprit d’évolution et de remise en cause pour que chaque joueur se sente bien. Nos projets et notre dynamisme sont reconnus par la Fédération qui nous a récompensé pour nos actions handisport et pour une vidéo réalisée par des jeunes dans le cadre de la fête du Ping.

Comment envisagez-vous l’avenir ?
Nous mettons en place le créneau Famille et organisons des animations pour faire découvrir l’activité, des tournois ouverts aux licenciés comme aux non-licenciés, des compétitions handisport, des manifestations sportives ou non… Nous développons aussi des partenariats avec les maisons de retraite et les établissements éducatifs comme les IME. La difficulté est de hiérarchiser les différents projets et de se laisser le temps de progresser.

Quelles sont vos sources de satisfaction ?
Dans une logique sportive, voir un jeune réussir grâce à la formation interne. Plus généralement, ce qui me plaît le plus, c’est quand un jeune me dit qu’il veut s’investir.

Quels conseils à ce bénévole qui souhaite s’engager ?
Il faut une envie forte de donner de soi tout en veillant à s’épanouir dans cette action. Si l’envie est là, il faut se donner les moyens d’accomplir sa mission.

Avez-vous un ou des modèles, qu’il s’agisse de personnes ou de références culturelles ?

Si j’en suis arrivé là, c’est parce que j’ai rencontré des modèles ; d’abord mes parents puis mes anciens présidents. Il y a aussi un livre qui me touche particulièrement : « L’Alchimiste » de Paulo Coelho. Il montre qu’on peut s’épanouir, se bouger sans forcément aller ailleurs, en menant des actions locales.

 

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