La cinquantaine sportive, Philippe Gaudin passe allègrement de sa profession au triathlon, du boulot au maillot ! Avec le même dynamisme, il dirige son magasin et préside le Club de Triathlon de Saint-Jean-de-Monts. Un de ses challenges : permettre à tous de prendre plaisir au sport, même lors de compétitions comme celle du Triathlon de Saint-Jean-de-Monts.

 

TdE – Comment êtes-vous arrivé au triathlon, puis à la présidence du club de Saint-Jean-de-Monts?
Je suis un triathlète issu de l’athlétisme, après avoir vu un voisin de mes parents au triathlon de Saint-Jean-de-Monts. En tant que triathlète et directeur du Super U de Saint-Jean-de-Monts, j’ai favorablement accueilli une demande de partenariat pour créer le club de Saint Jean en 1997. 6 mois après, j’intégrais le bureau. C’est parti d’un truc avec 6 adhérents en 1997 pour arriver à 400 adhérents en 2020.

 

TdE – 400 adhérents, une équipe masculine championne de France, 35% de féminines, plusieurs athlètes de haut niveau…Comment entretenez-vous l’excellente forme du club ?
C’est une belle aventure collective. Nous avons aussi la chance d’avoir un formidable terrain de jeux avec la mer, les dunes, les remblais… Au niveau du club, nous faisons en sorte que chaque adhérent se retrouve dans sa pratique, qu’il soit jeune, vieux, en loisirs…On a su écouter les demandes des adhérents et y répondre. On a réussi à structurer toutes les pratiques, de 4 ans jusqu’au niveau olympique. Le club a plusieurs clés d’entrées avec le sport-santé, la pratique adaptée, le loisir, la compétition, le bike and run, le trail…

 

TdE – Dans la vie du club, quelles sont vos plus grandes satisfactions ?
Je suis un compétiteur dans l’âme mais j’ai autant de plaisir à voir des gamins participer que d’assister aux succès de l’équipe Elite. C’est vibrant d’assister à une belle remontada comme en 2019 !

 

TdE – Comment vivez-vous et surmontez-vous les difficultés ?
Je suis de nature optimiste. Je vois toujours des solutions pour franchir les obstacles. Il peut y avoir des moments de conflits avec les autres responsables mais on arrive toujours à construire une solution.

 

TdE – Voyez-vous des similitudes entre la direction d’un magasin et la présidence d’un club ?

Il y a beaucoup de parallèles. Je ramène mes compétences professionnelles de gestion au club. Et j’en ai appris presque autant sur les Relations Humaines au club que dans mon entreprise. Cela m’a appris à gérer autrement les RH à titre professionnel.

 

TdE – Que représente le Triathlon International de Saint-Jean de Monts, reporté en juin 2021 ?

Créé en 1985, c’est un des plus anciens triathlons de France. Sans doute le seul où on court au pied d’une grande roue ! Il est maintenant devenu un outil d’animation territoriale. Les gens viennent à plusieurs en week-end pour participer ou assister à ce gros rendez-vous. Avec 8 courses sur 2 jours, dont 4 courses «enfants» tout le monde peut participer.

 

TdE – Qu’appréciez-vous dans les partenariats établis, en dehors de l’appui financier ?
Le partage réellement ressenti, les vraies relations acquises dans la durée. Comme avec le Crédit Mutuel Océan. C’est quelque chose à ne pas perdre.

 

TdE – Entre votre activité professionnelle et la gestion du club, vous avez du temps pour autre chose ?
Je m’entraîne ! 4 à 5 heures par semaine sur les périodes standards, 8 à 10 heures par semaine en phase de préparation de compétition. Je suis également fan de montagne et j’adore faire de la randonnée en haute-montagne.

 

TdE – Du côté des activités non-sportives ?
J’écoute énormément de musique ; je suis de la génération hard rock. J’aime bien aussi faire des photos des endroits où je vais, des bords de mer. Ici, on peut faire de belles images ; c’est top ! J’aime bien également suivre l’information : j’utilise beaucoup les applis de France Inter et de Ouest-France.

 

TdE – Quelle est la personne que vous appelez le plus souvent pour partager ces activités ?
J’ai une vie suffisamment variée pour avoir plein de contacts. J’appelle chaque personne plus ou moins souvent selon les périodes. D’ailleurs, j’apprécie la capacité qu’on a de pouvoir être en contact avec tout le monde, par téléphone mais aussi les autres formes de communication.