Vous voulez préparer un repas typiquement vendéen ? De l’entrée au dessert, découvrez les incontournables à acheter ou à cuisiner

 

En entrée

Les huîtres. Avec 240 kms de côtes, la Vendée est terre de mer ! Près de 10% des huîtres de France y sont produites. De l’éclosion aux naissains et jusqu’à l’assiette, trois à quatre ans sont nécessaires pour que ce met raffiné puisse enfin être servi.

Les moules de la baie de l’Aiguillon. Leur élevage, sur de longs pieux de chênes enfoncés dans l’eau (les bouchots), est attestée depuis près de 200 ans ! Il existe des dizaines de recettes possibles. « Les anciens les cuisinaient généralement avec de la crème fraîche en quantité, de l’ail, de la ciboulette », note Marie-Cocotte, chef à domicile et blogueuse culinaire vendéenne.

Le pâté de campagne. Si vous êtes plutôt un terrien, essayez, accompagnées d’un bon pain, les terrines des charcutiers vendéens. Le bocage, ce paysage fait de vallons, champs, haies, chênes centenaires et nombreux cours d’eau, a une grande tradition d’élevage : bovins, porcs, lapins, volailles… « Dans ces campagnes, le pâté y a toujours été une entrée facile et peu onéreuse à préparer », souligne Marie-Cocotte. Les recettes sont variées : on y retrouve souvent du persil, des oignons, du thym, du laurier, du romarin… et du sel de Noirmoutier !

L’incontournable préfou. Impossible de parler des spécialités culinaires sans évoquer ce met  qui relève « ail-lament » un apéritif. Accompagné d’une salade verte, il peut aussi être proposé en entrée. A l’origine à base d’ail frais finement haché et de beurre, cette recette se décline aujourd’hui en plusieurs variantes : chèvre, chorizo, tomates,…. S’adaptant ainsi à tous les palais.

 

En plat

La mogette de Vendée. C’est la star du repas typiquement vendéen ! Importé d’Amérique latine au 16ème siècle, ce haricot blanc a, au départ, été cultivé par les moines. Depuis 2010, il bénéficie du label d’indication géographique protégée (IGP) pour les 1500 tonnes annuelles produites. Connue pour ses apports en magnésium et en protéines végétales, la mogette se cuisine de nombreuses manières : un site dédié (mogettesdevendee.fr) propose des recettes classiques, gastronomiques, rapides, végétariennes et végétaliennes… On peut même mitonner des brownies !

Le jambon de Vendée. Ce jambon sec bénéficie lui aussi d’une IGP et son élaboration suit un cahier des charges très précis : il a la particularité d’être frotté de sel marin, d’épices et d’eau de vie ! On le déguste en très fines tranches ou en tranches plus épaisses, braisées à la poêle.

 

En dessert

La brioche vendéenne. Que de bons et riches ingrédients dans cette viennoiserie tressée qu’on peut aussi  déguster à l’apéro ou au goûter ! En sillonnant la Vendée, les invitations à la découvrir dans les boulangeries artisanales sont nombreuses tant elle fait partie du patrimoine local. Autrefois, on s’en privait pendant le Carême et son retour contribuait à la joie de Pâques. Aujourd’hui encore, la brioche vendéenne est incontournable dans de nombreux mariages vendéens. Elle est alors présentée en grande couronne posée sur une planche ronde. Les jeunes époux dansent en la tenant à bout de bras tandis que les invités passent au-dessous au son de la musique !

 

 

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