Stéphane Louineau prend les rendez-vous populaires de Vendée très au sérieux ! Il en a fait une activité à temps plein au sein d’organisations associatives et en se consacrant professionnellement à des projets multi-générationnels. Peu enclin « à se jeter des fleurs », il reconnaît cependant contribuer à tisser des liens entre bénévoles, d’une même asso ou d’associations différentes.

Qu’est-ce qui vous a poussé dans le monde associatif et événementiel ?

L’organisation d’événements m’a toujours botté ! J’ai commencé dans la vie associative au foyer des jeunes de Saint-Denis la Chavasse, avec des spectacles, des concerts, du théâtre… Puis j’ai travaillé dans le milieu associatif, en Maison Familiale, où j’ai suivi une formation en développement de projets en milieu rural. Parallèlement, j’ai créé le Festival d’humour l’Air d’en Rire en 2003, dont la pérennisation est aujourd’hui bien engagée. Après en avoir été le président, j’en suis maintenant le directeur artistique. Mais je suis encore président, cette fois, de FCF Vendée !

Vous êtes effectivement président de la fédération Festivals, Carnavals et Fêtes en Vendée : comment avez-vous intégré cette organisation ?
C’est la fédération qui est venue voir les responsables de l’Air d’en Rire. Nous l’avons rejointe. J’ai voulu montrer que nous n’étions pas que de simples utilisateurs de FCF, j’ai donc participé à des réunions, suivi la vie de la fédération. Puis j’ai repris le flambeau de Serge Ruchaud. C’est un peu nouveau pour moi : j’ai besoin de toute l’équipe.

Quelles sont les priorités de FCF Vendée ?
La fédération a d’abord un objectif de communication, afin de faire connaître FCF Vendée et ses actions auprès des festivals, carnavals, comités des fêtes, associations… Il faut que les associations sachent que des réponses peuvent être apportées sur des questions administratives, juridiques, de gestion des droits… Concernant le règlement des droits, une convention a été signée avec la SACEM afin de bénéficier de réductions.

Vous avez initié une nouvelle forme de rendez-vous, très sympathique, avec les adhérents :
Petit à petit, nous allons créer 2, 3 rencontres par an pour échanger sur les différentes thématiques de l’organisation d’événements. Ça a déjà été le cas avec une table ronde durant le festival l’Air d’en Rire, où les questions sur les droits SACEM ont été nombreuses. Les participants ont ensuite participé à un cocktail et aux spectacles. Cette formule est plus fédératrice et permet de faire connaître les autres festivals aux adhérents.

Président d’une fédération, directeur artistique, jeune créateur d’une société de production de spectacles : comment faites-vous pour tout caser dans vos journées ?

Je travaille beaucoup, je m’accorde peu de temps. J’ai par exemple arrêté le sport et mes activités ont parfois commandé des choix de vie personnelle. Mais je suis très heureux de mes choix ! Je suis également très heureux de voir des bénévoles tisser des liens entre eux, alors qu’ils viennent d’univers très différents.

Quand vous n’êtes pas au siège d’une association ou dans votre société, où travaillez-vous ?

Sur mon smartphone, que j’utilise à titre professionnel. Je gère la communication sur les réseaux sociaux, je vérifie la trésorerie sur l’application du Crédit Mutuel, je suis les réservations sur les applis professionnelles de billetterie et gère les mails. C’est très chronophage !

Merci Stéphane et m… à vos projets !

Pour découvrir la vitalité de la culture populaire en Vendée : FCF Vendée