Après avoir roulé pour France Télévisions, le journaliste Thierry Adam redynamise la Fête du Chrono ! Avec ses co-équipiers du comité d’organisation, l’ex-commentateur sportif donne un nouveau départ au contre-la-montre des Herbiers. Il évoque son rôle, alors qu’il est lancé dans le sprint final de l’organisation du Chrono.

Vous êtes le nouveau président du comité d’organisation de la Fête du Chrono ; comment êtes-vous arrivé là ?

C’est presque une longue histoire. J’étais encore commentateur sportif à France Télévisions quand j’ai rencontré le fondateur du Chrono des Herbiers, Christian Tessier. Je me suis lié d’amitié et je suis venu tous les ans. A l’occasion, j’apportais mes conseils. Lorsque le 2ème Président, Jacques Pineau, a passé la main en 2019, personne ne voulait reprendre la présidence. J’ai alors réfléchi à un organigramme, à une méthode de travail et j’ai accepté d’être président, pour donner des directions.

Qu’est-ce qui a motivé votre engagement dans le Chrono ?

J’ai effectué 80% de ma carrière dans le cyclisme. J’ai donc voulu rendre au vélo ce que le vélo m’a donné. Je pense que j’ai également une âme d’organisateur ; j’ai déjà eu des responsabilités dans des associations sportives. J’ai aussi des atomes crochus avec plusieurs habitants des Herbiers. L’aventure humaine compte vraiment ici ; c’est bien, c’est entier.

D’après vous, quelles sont les particularités du Chrono des Nations ?

L’épreuve en elle-même : c’est un contre-la-montre, une épreuve très difficile qui est rarement organisée. Et le côté humain ! Avec des gens qui ont envie de bien faire. Nous n’avons pas de baguette magique mais nous travaillons tous les jours à l’organisation de ce rendez-vous. A mon niveau, j’espère être un fabricant de bonheur, en donnant un nouveau départ à la course, à la foire-expo, surtout en sortie de crise Covid.

Qu’avez-vous initié pour cette 39ème édition ?

C’était le moment de se réinventer. On a réfléchi à la sécurité et à l’organisation des sites, en gardant l’esprit famille, populaire. C’est pourquoi nous n’avons plus le départ et l’arrivée au même endroit mais nous restons cependant en centre-ville, avec des installations esthétiques et pratiques.
Au niveau de la communication, on a tout changé avec une agence herbretaise : le Chrono a un nouveau logo qui se décline sur un vrai site web, sur l’affichage, sur les panneaux des partenaires…
Côté sportifs, notre fait d’armes est de mettre sur un pied d’égalité les hommes et les femmes. Les Elites femmes gagneront les mêmes prix que les hommes !
Tout ceci n’est rien à côté de ce nous préparons pour les prochaines éditions ! J’aspire à réaliser de nouvelles choses après France Télévisions.

Vous évoquez les personnes qui vous accompagnent dans cette aventure humaine du Chrono. Au-delà de la Vendée, quelles sont les personnalités qui vous inspirent ?

Mes 3 garçons influencent ma vie à tout niveau !
Au niveau professionnel, j’ai eu la chance de travailler avec Patrick Chêne, Charles Biétry et Christian Prudhomme. Je suis également ami avec Bernard Hinault, Eddy Merckx, Thomas Voeckler. Ces personnes sont des sources d’inspiration, qui m’apportent leurs conseils.

Vous êtes actuellement très occupé par la Fête du Chrono : en temps normal, comment vous ressourcez-vous ?

J’aime marcher, faire des balades en vélo. J’aime aussi beaucoup voyager. Et je suis très puzzle ! J’aime également lire, notamment des romans policiers de Mary Higgins Clark. Et j’adore écrire.

Merci Thierry Adam et bon Chrono !
Retrouvez le programme des courses sur le site du Chrono des Nations. Et les dernières actualités de l’événement sur Facebook.