Le 16 mars 2020, le confinement commençait. A cette même date, Bernard Thibaud tournait la page de sa carrière de directeur au Crédit Mutuel Océan pour entamer un nouveau chapitre de sa vie à La Bruffière. Avec une belle réussite puisqu’il fait paraître son 3ème roman à l’occasion du Printemps du Livre de Montaigu !

 

Une nouvelle carrière s’écrit

L’histoire a donc commencé par un repos forcé en 2020. Mais le jeune retraité, qui n’est « pas bricoleur, pas jardinier, pas trop sportif » devait « trouver quelque chose à faire ». « Une vieille envie a alors ressurgi », celle d’écrire. Bernard Thibaud avait déjà fortement ressenti cette envie vers l’âge de 35 ans mais il avait « enterré cette idée » face à de multiples activités, familiales et professionnelles. Des années plus tard, disposant de temps et d’un esprit libéré, l’éternel amoureux des mots a commencé par aller chercher des informations sur l’écriture via internet. Il a « filtré ce qu’il a obtenu et en a tiré un cocktail de conseils. ».

 

3 romans édités en 2 ans !

Place ensuite à la rédaction ! Devant son ordinateur, Bernard s’est rendu compte que « les phrases glissaient » et il découvre son style où s’entremêlent aventure, amour et suspense. Plongé dans sa passion, 8 heures par jour et 7 jours sur 7, il donne vie à un premier roman, Les Brumes de Locardic. Alors qu’il est en quête d’un éditeur (ce sera Ella Editions ndlr), il ne laisse passer que 2 semaines avant de reprendre la plume, ou plutôt le clavier. En janvier 2021, il achève Libre comme l’ère, qui se déroule dans le Lubéron. Ayant la « nostalgie des personnages » qu’il a créés, Juliette et Minka, il les entraîne dans de nouvelles aventures avec La Conjugaison des Passés. Si les mêmes protagonistes traversent les 3 romans, les 2 premiers opus peuvent se lire indépendamment.

 

 

Lecteur depuis l’enfance

Pour les livres suivants, l’écrivain vendéen semble avoir trouvé un nouveau rythme de croisière. Il s’installe devant sa baie vitrée, face à la nature, écrit le matin, passe à autre chose puis s’y remet vers 16, 17 h. Pour se ressourcer, Bernard marche et profite de la nuit « quand les autoroutes de la tête sont fluides ». Quant à son inspiration, il l’a fait « remonter très loin », lorsqu’il a découvert la lecture grâce à un directeur d’école primaire qui mettait sa bibliothèque à disposition des élèves. Il a ensuite apprécié Agatha Christie et les policiers, Victor Hugo et les Classiques avant de se tourner vers Michel Bussi ou Guillaume Musso.

 

A la rencontre d’un écrivain

Après avoir renoué avec le plaisir d’écrire, découvert le bonheur d’être édité, l’auteur s’initie à la joie des séances de dédicaces. Elles représentent pour Bernard « une façon de créer du lien social avec des gens qui ont aimé » ses livres. Il y retrouve les rencontres, la vie sociale qu’il a longtemps eues en tant que directeur d’agences. Adepte également des salons, le Brufférien est présent au Printemps du Livre de Montaigu, les 1, 2 et 3 avril prochain. Vous pouvez aussi faire connaissance avec Bernard Thibaud sur sa page Facebook, qui compte déjà un bon nombre de lecteurs convaincus !