Eric Sallé a traîné son kimono sur les tatamis du monde entier avant de lever le pied sur la compétition et de retrouver le club qui l’a formé. Aujourd’hui président du Judo Club Yonnais, il est ravi de transmettre sa passion dans un dojo flambant neuf, qui permet d’organiser des stages de haut niveau.

 

TE : Qu’est-ce qui vous a entraîné vers la présidence du Judo Club Yonnais ?

Eric : Je suis resté attaché au club qui m’a formé. Après ma carrière sportive, quand je suis revenu à la Roche sur Yon, j’ai été contacté par les professeurs pour intégrer le bureau. Cela s’est fait naturellement. Je suis content de voir que le Judo Club Yonnais est devenu un club important, un des 3 premiers de Vendée, avec 570 licenciés. Au niveau de la compétition, c’est aussi un club qui compte : les jeunes montrent le bout de leur nez.

TE : En septembre 2018, le club a intégré un nouveau dojo, plus grand, près du Centre Sport et Loisirs : comment s’est passée l’installation dans ce nouveau site ?

On s’y sent très bien ! L’installation dans ce nouveau dojo nous a été proposée par la ville de la Roche sur Yon qui avait besoin de récupérer de l’espace sur notre dojo vieillissant. Nous avons été associés au projet dès sa conception. Cela représentait une super opportunité ! Tout a été bien pensé : nous avons doublé la taille des tapis, nous avons maintenant près de 500 m2 pour les cours ! Nous avons également de grands vestiaires, une salle de réunion, un bureau, un lieu de stockage… Le dojo est très agréable, lumineux, performant, confortable. Il est bien sonorisé, grand sans être surdimensionné. C’est une des plus belles salles de la région !

TE : Quelles sont les perspectives ouvertes par ce nouvel équipement ?

Il offre un meilleur confort de travail aux professeurs, aux bénévoles. Il permet d’accueillir des entreprises pour des séances de sport. Il permet aussi d’organiser des stages comme cela a été le cas avec un entraîneur national, avec un vice-champion olympique ou avec l’équipe japonaise de l’Université de Tenri.  La proximité du CREPS et de ses hébergements facilite l’organisation de ces stages.

TE : Les stages constituent déjà de grands moments dans la vie du dojo ?

Ce sont de super-événements ! Les jeunes en devenir de l’Université de Tenri ont participé à nos entraînements. Pour l’occasion, les entraînements sont ouverts au public. Pendant quelques jours, du 13 au 16 mars, nous avons établi un programme pour accueillir les jeunes après leur passage à Paris, avec des sorties culturelles, des visites. Cela demande de la préparation, ce n’est pas facile à mettre en place. Il s’agit de prendre en compte une culture différente.

TE : S’engager dans ce type d’aventures, ça représente quoi pour vous ?

C’est du désir. Il faut du désir pour pouvoir y mettre du temps, de l’argent aussi car on se déplace, on utilise sa voiture… Les projets comme les stages, le volet compétition avec les jeunes sont des éléments qui permettent de se remotiver.

TE : Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui veut s’impliquer dans cette vie associative ?

De ne pas le faire à la légère. Il faut être sûr d’en avoir envie, d’avoir le temps, de pouvoir s’organiser. Sans être forcément dans le bureau, il fait savoir qu’on peut participer à un événement.

 

TE : Merci et bons stages !