C’est aujourd’hui le parc animalier à ne pas manquer sur la côte charentaise. Avec ses 18 ha arborés et paysagés ainsi que ses enclos tous plus impressionnants les uns que les autres, le zoo de La Palmyre vous permettra de contempler plus d’une centaine d’espèces sur un parcours d’environ 4 km. Son histoire a commencé en 1966, à l’ouverture officiel du premier parc dans la forêt domaniale de Coubre avec, à sa tête, Claude Caillé qui y installa son zoo ambulant. Depuis, l’entreprise familiale n’a de cesse d’accueillir de nouveaux pensionnaires, d’aider à la réintroduction et à l’élevage d’espèces sensibles et protégées. Pour cela, le lieu fait partie aujourd’hui de l’Association européenne des zoos et aquariums (EAZA) et s’engage dans la conservation en participant à des programmes européens pour les espèces menacées (EEP). Il est également membre de l’Association mondiale des zoos et aquariums (WAZA). Cela lui permet donc de rayonner mondialement, mais aussi d’apporter son concours à la plupart des grands parcs animaliers dans les programmes d’échanges et de réintroductions.

 

Quelles sont les stars animalières du parc zoologique de La Palmyre ?

Il est difficile de choisir les stars du zoo tellement les espèces présentes intéressantes sont nombreuses. Vous pouvez y voir des carnivores souvent plébiscités des enfants, car très impressionnants. Les ongulés regroupant les éléphants, les girafes et les rhinocéros sont tout aussi majestueux par leurs tailles immenses. Et que dire de nos cousins les plus proches parmi les primates comme les gorilles ou encore les chimpanzés ? Ils sont tous au rendez-vous et vous serez amenés à en apprendre beaucoup sur ces animaux captivants grâce aux soigneurs présents sur place. Certains pensionnaires sont toutefois à mettre davantage en avant.

Les rhinocéros blancs

Il existe 5 espèces de cet animal dans le monde et toutes sont menacées par le braconnage. Le zoo de La Palmyre accueille en son sein des rhinocéros blancs et a même enregistré une naissance en novembre 2012 !

Les tamarins-lions à tête dorée

Petit, facétieux et rapide, le tamarin-lion à tête dorée est une espèce gravement atteinte par les conséquences de la déforestation de son milieu naturel au Brésil. Intégrée à son programme d’élevage et de réintroduction, le parc animalier présente une petite colonie de ces primates hauts en couleur.

Les otaries de Californie

Reines d’un spectacle au sein du zoo, les otaries sont assez joueuses et aiment particulièrement faire de l’exercice. Ce sont aussi d’excellents compagnons pour sensibiliser aux enjeux écologiques et de préservation de l’environnement. Elles sont très intelligentes, vous tomberez à coup sûr sous leur charme !

Les éléphants d’Asie

Plus petit que son cousin d’Afrique, cet ongulé vit généralement dans des groupes importants de 10 à 30 individus très soudés. Il est impressionnant, tout de même, par sa taille et par son agilité qu’on ne pourrait soupçonner à première vue.

Les gorilles

Leur carrure en impose et leur intelligence encore plus. Les gorilles présents dans le parc zoologique de La Palmyre sont intégrés aux programmes d’élevage européen pour leur remise en liberté dans les parcs nationaux des plaines de l’Ouest dans le Parc national de Kahuzi-Biega.

 

Quelles sont les missions que se donne le parc ?

Comme tout parc zoologique, La Palmyre soutient un certain nombre de programmes à travers le monde. Financièrement ou activement en aidant à la reproduction, à la réintégration d’espèces dans leur milieu naturel, ce ne sont pas moins de 23 programmes (disponibles sur leur site) de protections qui sont au cœur des enjeux du parc. Bien sûr, d’autres missions sont connexes à ce genre de programmes. C’est pourquoi les équipes axent aussi sur l’éducation de tous publics qu’ils soient scolaires ou particuliers. Des équipes de recherches sont aussi à pied d’œuvre pour améliorer les connaissances sur les pensionnaires, pour toujours mieux comprendre et mieux aider à leur réintroduction.

            La conservation et la reproduction d’espèces protégées

Le zoo de La Palmyre participe à plus de 50 programmes d’élevage d’espèces menacées pour la conservation ex situ ; c’est-à-dire qu’il contribue à la conservation des espèces hors de leur milieu naturel par le biais de ce qu’il met en place à l’intérieur de son enceinte, par exemple. Cela se traduit aussi par des échanges avec d’autres parcs zoologiques afin de garder des populations saines et viables en ayant recours au brassage génétique. Le deuxième axe travaillé est la conservation in situ, donc dans les milieux naturels. Les missions sont les mêmes avec la réintroduction en plus et des actions plus concrètes pour sauver les milieux dont dépendent ces espèces à protéger.

            La recherche dans le milieu animal

Intégré dans les programmes de recherches mondiaux sur la génétique, la reproduction en captivité et l’enrichissement du milieu, entre autres, le parc de La Palmyre travaille avec des chercheurs et des vétérinaires afin d’accroître le bien-être et la compréhension de leurs résidents.

Zoo palmyre conservation animale

            L’éducation de tous public et la sensibilisation à la cause animale

Dernier point intéressant et mission des plus visibles du parc : la sensibilisation et l’éducation de tous publics. Cela se traduit par les animations, par la participation à des actions de communication sur les espèces protégées ou encore par l’accueil du public scolaire afin de le sensibiliser plus efficacement aux animaux que les enfants découvriront dans le parc.

 

Où se trouve le zoo de La Palmyre et comment y accéder ?

Le parc de La Palmyre se situe entre Royan et l’île d’Oléron, sur la presqu’île d’Arvert. Pour y arriver simplement, il suffit d’accéder à l’un des deux parkings près de son entrée. Plus précisément, le zoo se situe à l’ouest de l’axe entre Royan et la Tremblade, dans la forêt des Combots, en bordure de l’océan Atlantique.