En temps normal, la 7ème Vague fait déferler la musique actuelle sur le week-end de l’Ascension, à Bretignolles-sur-Mer. Gilles Rondeau, co-fondateur du festival, s’est vu obligé de laisser la 19ème édition au hangar. Malgré la déception, plusieurs éléments « surmotivent » l’équipe pour l’édition Anniversaire de 2021 !

En préambule, pouvez-vous présenter la 7ème Vague ?
A l’origine, c’est une animation créée avec la municipalité de Bretignolles, dans l’idée de lancer l’avant-saison. D’une fête assez traditionnelle, c’est rapidement devenu un festival de musiques actuelles. Plus de 200 artistes ont déjà été présentés. Comme il se déroule durant le week-end de l’Ascension, les gens viennent en famille, profitent à la fois de la mer et de la musique. Ils multiplient les activités.

Comment avez-vous vécu l’annulation de l’édition 2020 ?
Il faut relativiser dans la vie : c’est l’humain avant tout ! Il y aura d’autres festivals. Même s’il y a évidemment de la déception par rapport aux efforts fournis. Tout était réglé comme une horloge, l’affiche était très belle, 1500 billets étaient vendus, un effort particulier avait été fait pour la direction artistique…et puis patatras !

Quelle réaction de la part des partenaires ?
Nous avons des partenaires locaux qui ne nous ont jamais laissé tomber ! Que ce soit cette année ou lors de déboires précédents. Rien que pour ça, on ne peut pas tout lâcher. Comme nous ne sommes pas trop impactés financièrement, nous sommes encore plus remontés pour fêter les 20 ans de la 7ème Vague en 2021 !

Quel retour des bénévoles, qui occupent un rôle majeur dans votre festival ?
On s’y attendait tous. Nous sommes humainement chagrinés pour toute la culture. Nous comptons organiser une grande réunion avec les bénévoles lors d’un pique-nique en septembre. Nous leur expliquerons les choses.

La réaction du public ?
Les spectateurs ont réagi de manière très intelligente ! A ce jour, je n’ai reçu que 2 mails de demande de remboursement ! Cela n’empêche pas la mise en place d’un lien pour, soit obtenir le remboursement, choisir de conserver son billet pour 2021 ou transformer le remboursement en don. Tout se fait en totale transparence avec envoi de mail personnalisé à chaque acheteur. Ceux qui conservent leur billet n’auront rien de plus à payer si les tarifs 2021 sont plus élevés et nous sommes en train de voir si des surprises ne leur seront pas réservées.

De quoi est constitué votre travail actuel, autour du Festival ?
Il faut informer tout le monde, les bénévoles, les prestataires, les partenaires… de manière personnalisée. Il faut maintenir la communication. En retour, les gens réagissent positivement en nous disant « C’est super ! ». Je travaille aussi avec la plate-forme de billetterie et j’établis des dossiers de subventions, d’aides, pour cette année et l’année prochaine.

Comment vivez-vous cette période d’activité atypique ?
J’ai la facilité de toujours voir les choses du bon côté. J’arrive à la fin du travail à effectuer pour la 7ème Vague 2020 et on se projette pour 2021. Au niveau des conditions, je passe beaucoup de temps devant mon ordi. Même si c’est plus agréable de se voir pour discuter et prendre des notes, je me suis mis à What’App, Messenger, Skype… Egalement pour adresser des messages humoristiques à mon entourage !

 

Merci de vos souriantes communications et bonne préparation de programmes culturels !

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