A la barre de son entreprise, Jean-Jacques Laurent fait franchir de jolis caps à PRB. Ancrée à la Mothe-Achard, la PME familiale a développé de nouveaux produits de revêtement de façade, s’est agrandie, s’est implantée à l’international et a conquis le monde en participant au mythique Vendée Globe. Et ce n’est pas fini !

 

Avez-vous naturellement pris la relève de votre père, à la tête de PRB ?
Mes racines sont là ! Je suis né dedans, dans la maçonnerie ! J’ai d’ailleurs passé un CAP de maçon et suivi des études de compta-gestion. Après avoir monté le dépôt de Marcoussis avec mon épouse, j’ai rejoint mes parents au siège. Mon père a passé la main il y a une quinzaine d’années. Nous sommes devenus le 3ème producteur d’enduits de façades français tout en restant une entreprise familiale.

A quoi ressemble la direction de PRB ?
L’organisation de PRB repose sur une pyramide familiale très à plat. Des membres de la famille occupent les postes de direction. Ma fille est avec moi et la deuxième nous rejoindra sans doute. Il faut penser à la relève. A côté de ça, il faut savoir s’entourer : 7 cadres supérieurs s’occupent des différents services. Il ne faut pas de hiérarchie compliquée pour être bien compris, pour bien avancer.

Quel est votre rôle ?
Je suis un peu sur tous les fronts, 12h par jour, mais mon rôle, c’est surtout de fédérer les équipes. Ma fonction, c’est d’indiquer le bon sens en respectant tous les hommes, en perpétuant des valeurs simples. Et mon but, c’est de protéger tout ça, notamment en se diversifiant, avec le polystyrène, les produits verts…. Car, en bon vendéen, « on ne met pas tous ses œufs dans le même panier. »

 

PRB est un sponsor de référence dans le monde de la voile ; d’où vient cette passion ?
Quand mon père était jeune, il travaillait 7 jours/7. Quand il est tombé malade, les médecins lui ont conseillé de prendre un jour de congé par semaine. Lors d’une de ces journées, aux Sables d’Olonne, un client l’a invité à faire un tour en mer. En rentrant au port, il a acheté un bateau. C’était assez étonnant car mon père était plutôt un terrien. Et dès l’âge de 3, 4 ans, j’étais sur son bateau.

 

Pourquoi s’embarquer dans le sponsoring voile ?
L’aventure et le challenge présents dans la voile collent bien avec l’entreprise. Mais au début, pour notre première participation au Vendée Globe, il s’agissait plutôt d’un coup de cœur. Puis on a vu que ça apportait beaucoup à PRB, en interne et à l’externe, quelle que soit la place. D’ailleurs, on a touché à toutes les places du Vendée Globe : dernier en 1992, 2ème hors course avec Isabelle Autissier, vainqueur en 2000 avec Michel Desjoyeaux et en 2004 avec Vincent Riou.

 

Aujourd’hui, Kevin Escoffier hisse vos couleurs : c’est important de rester très visible, très présent ?
Le bateau a 10 ans et il se débrouille plutôt bien ; on tient à l’optimiser en faisant attention aux dépenses. En plus, les clients nous disent de continuer. Le bateau est fédérateur. A nous de communiquer, de tout faire pour faire connaître le bateau et Kevin avant le départ. C’est pourquoi il ne faut pas hésiter à afficher nos couleurs, à mettre des mots simples sur le bateau.

 

A titre privé, quelles places occupent la mer et la voile dans votre quotidien ?
J’ai une photo du bateau sur mon bureau. J’utilise l’appli Marine Traffic pour le suivre. J’ai également mon propre bateau aux Sables d’Olonne et la baie de Cayola fait partie de mes endroits favoris.

 

Merci Jean-Jacques et bon vent !
Pour en savoir plus sur les 5 IMOCA construits et les skippers PRB, rendez-vous sur PRB & La voile