Le Cercle Nautique Tranchais, c’est toute une histoire ! De voile, de glisse et d’événements dans le vent. Depuis sa base de la plage de Maupas, le CNT nous en dévoile un peu plus, par la voix de Jean-Pierre Guitton, vice-président.

 

Vous êtes devenu un club référent en Vendée : comment avez-vous grandi ?

Le club a été créé en 1963. Au début, nous avions des pratiquants saisonniers. Maintenant, nous fonctionnons toute l’année, en tant qu’école de sports, de point plage, d’organisateur d’événements. Le club a évolué en même temps que les pratiques nautiques. Nous avons commencé avec le dériveur puis avec l’optimist, la planche à voile, le cata, le paddle…. Maintenant le windfoil et le wingfoil.

 

A propos de windfoil et wingfoil, que pensez-vous de ces nouvelles activités ?

C’est très bien ! Cela crée une nouvelle émulation. Cela apporte plus de sensations avec moins de contraintes.

 

Pour quelles activités-voile avez-vous le vent en poupe ?

Nous sommes réputés pour les sports de glisse. C’est aussi là que nous avons le plus de pratiquants : en planche, kitesurf, wingfoil…

 

Quel est votre terrain de jeux favori ?

Depuis 1988, le CNT est installé dans des bâtiments sur la base nautique de Maupas. Quant aux activités, elles se déroulent sur la plage du Phare pour le kite, à la Terrière pour le surf, et depuis les autres plages de la Tranche sur Mer pour le cata, le wing, le windsurf…

 

Chaque année ou presque, vous réunissez des dizaines de windsurfers pour le Raid La Tranche-île de Ré : qu’est-ce qui les attirent ?

Depuis 37 ans, nous organisons le Raid La Tranche-Ile de Ré et nous sommes reconnus au travers de cet événement. Nous avons eu jusqu’à 400 participants, dont des multi champions du monde comme Antonin Albeau. Maintenant, les inscriptions sont limitées à 280 participants pour des raisons de sécurité. Les gens viennent car le site s’y prête : avec des accès faciles, souvent de bonnes conditions de vent et surtout l’attractivité que constitue le fait de partir en voyant l’île de Ré. Ça intéresse de relier l’île et le continent !

 

Quels moyens utilisez-vous pour renforcer l’attractivité du Raid windsurf ?

Quelqu’un travaille sur la communication de l’événementiel, auprès des médias, sur les réseaux sociaux… Qu’il s’agisse d’ailleurs du Raid windsurf, du raid catamaran ou des championnats de voile. Le jour même, nous disposons d’un hélicoptère et de 1 ou 2 bateaux qui assurent la retransmission en direct du Raid sur les réseaux sociaux et qui effectuent des prises de vues. L’hélico participe également à la sécurité des concurrents.

 

Que dire à ceux qui ont été privés de Raid pour les raisons sanitaires que l’on sait ?

On prépare le Raid de 2022 ! Les pratiquants qui espèrent venir vont pouvoir faire la traversée fin juin 2022 !

 

Quel conseil donneriez-vous à un club qui souhaite organiser un événement nautique similaire ?

Il faut un attrait sur le parcours. Nous, nous avons une île en face. Il faut un budget conséquent pour la sécurité, pour l’essence des bateaux. Car il faut être capable d’intervenir quelles que soient les conditions météo. Il faut avoir les moyens d’assumer cette responsabilité vis à vis de la sécurité des participants. C’est important d’avoir des partenaires sur qui compter.

 

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