Hélène Barral, Directrice des Gîtes de France Vendée, œuvre depuis ses premiers jobs dans le tourisme. Pas pour de lointaines destinations exotiques mais en privilégiant un tourisme durable, respectueux du territoire et à visage humain. Elle aime travailler ainsi, avec une approche responsable de l’hébergement touristique.

Vous avez occupé différents postes dans le tourisme et l’agri-tourisme sur l’Ouest de la France, avant de devenir directrice des Gîtes de France Vendée : qu’est-ce qui vous plaît dans votre fonction ?

La mission de conseil et d’accompagnement des propriétaires de gîtes, proches du monde agricole et de la nature, ça me plaît bien. La dimension nationale de la marque “Gîtes de France” me convient également pour travailler en réseau où on fait de belles rencontres humaines. Sans oublier que je ne travaille pas toute seule, ce qui est important pour moi ! Je peux travailler en équipe et avec le conseil d’administration dans la confiance.

Quelles sont les particularités des gîtes implantés en Vendée ?

Il y a beaucoup d’hébergements labellisés, avec de grands terrains (parfois de plusieurs hectares !), sur des territoires plutôt ruraux, semi-ruraux et de plus en plus de littoraux. Aux gîtes de France en Vendée, nous avons 15% de propriétaires agriculteurs (sur 400 propriétaires ndlr), ce qui est assez important sur la région.

 Les deux dernières années ont été particulières ; comment ont évolué les attentes des touristes ?

En 2021, les réservations ont connu un vrai rebond post-covid. Avec une forte demande pour des maisons avec de grands jardins clos. Les gens ont envie de se retrouver en famille, entre amis, dans un lieu privatif, tout en étant rassuré par le label et les critères de qualité Gîtes de France. Nous répondons à un besoin d’authenticité, de nature, de sécurité. Quant aux réservations, elle se font de plus en plus en dernière minute, pour des séjours de plus en plus courts.

A titre personnel, quelles sont vos préférences touristiques?

J’aime faire des séjours en gîtes et avoir pour le plaisir, une expérience-client. J’adore ce type de tourisme, notamment en France. Il m’arrive aussi de passer des séjours en camping-car, en bateau ou en éco-camping. En tout cas, il ne s’agit pas de tourisme de masse ! Au niveau des activités, j’adore la rando, les via-ferrata, le cannyoning… En Vendée, juste pour le week-end, je me rends souvent à Saint-Gilles-Croix-de-Vie, sur la corniche vendéenne ou sur les plages de Noirmoutier.

Avez-vous des auteurs qui vous aident à vous évader sans bouger de chez vous ?

J’aime bien les romans étrangers, où on peut voyager avec des descriptifs de modes de vie ou de grands espaces naturels. Ceux de Douglas Kennedy, de Tamara Mac Kinley sur l’outback australien ou de Angela Huth qui détaillent des coins perdus d’Angleterre.

Quelles autres personnes peuvent vous inspirer ?

Joséphine Baker, Michelle Obama, des artistes ou des femmes politiques, les suffragettes… Durant le confinement, je me suis intéressée à beaucoup de parcours de vie de personnes emblématiques qui ont marqué le monde politique ou artistique.

Auriez-vous une devise ou une phrase apparentée ?

Je suis quelqu’un de volontaire, déterminée. Alors ce pourrait être “Quand on veut, on peut !”.

 

Merci Hélène et bonne saison !