Du 23 au 26 août, le festival de Cugand fête ses 20 ans dans de virevoltantes couleurs et des rythmes venus de 8 pays. Comme chaque année, musiciens et danseurs réservent des surprises à un public sous le charme. Dominique Le Guyader, président de ce festif rendez-vous, évoque quelques moments magiques et décalés offerts par d’attachants artistes.

 

  • L’accueil en famille

Depuis 20 ans, les artistes sont accueillis par 130 familles vendéennes, donnant au festival « une saveur différente ». De vrais liens se créent, encourageant les groupes à « tout donner » devant un public intégrant ceux qui les reçoivent et partagent leurs répétitions. A la fin du séjour, c’est la larme à l’œil que les habitants et leurs invités se séparent.

 

  • Des centaines de kilos de riz

Il faut de l’énergie pour effectuer des sauts de 2m comme les danseurs géorgiens ou garder le rythme sur les percus des batucadas ! Pour cela, 300 à 400 repas sont servis midi et soir ! Afin de satisfaire tous les microbiotes, toutes les cultures et toutes les confessions, légumes, féculents, viandes, poissons sont tous préparés et servis à part. Au centre des menus, le riz occupe une place prépondérante et universelle. Un impressionnant stock est prévu par le traiteur local au début de chaque édition. Pour le public, des repas typiques sont proposés, inspirés des pays programmés.

 

  • Un très grand voyage pour le plus petit groupe

Il y a près de 10 ans, le plus petit groupe était constitué de seulement 3 aborigènes mais ils ont « mis le feu comme cinquante ». Hébergés dans la maison de Dominique, ils lui ont offert un de leurs costumes de scène, « une simple ceinture de laine ».

 

  • Du très proche jusqu’au bout de la terre

Il a fallu attendre l’édition anniversaire des 20 ans pour accueillir le plus proche groupe, le Cercle Celtique Olivier de Clisson ! Alors qu’une troupe a déjà effectué 19 400 km pour venir de Nouvelle-Zélande.

 

  • Des spectateurs sur scène et des artistes dans le public

Ici, il est fréquent que des danseurs invitent des spectateurs à esquisser quelques pas ou à tester leurs exotiques instruments. C’est notamment lors du final, orchestré cette année par le galicien Carlos Nuñez, que tout le public se trouve entraîné dans la danse ou dans une chenille XXL, lui faisant « vivre quelque chose de vraiment unique », au plus près de groupes réunis pour l’occasion.

 

  • Une battle à la mode hip hop

Prouvant que le folklore est loin d’être figé, le festival de Cugand s’autorise toujours à surprendre en intégrant des influences actuelles. Pour cette édition, les Joyeux Vendéens du Boupère affrontent (pacifiquement) le Cercle Celtique Olivier de Clisson dans une battle danse et musique digne des sessions de hip-hop.

 

Des retrouvailles avec le virtuose de la gaïta

10 ans après sa première venue à Cugand, le galicien Carlos Nuñez revient faire l’événement. Aficionado du musicien surnommé le Jimmy Hendrix de la gaïta, Dominique apprécie aussi la simplicité du celte et son envie de faire partager sa culture. Sonnez les tambours, résonnez gaïta et vivent toutes les sources d’inspiration !