Le Ping Parkinson d’Aizenay est un événement à plus d’un titre. D’abord parce qu’il s’agit du 1er open national de tennis de table réservé aux joueurs atteints de Parkinson, ensuite parce que Patrick Chila, entraîneur de l’équipe de France, en est le parrain. Enfin, parce que le tournoi est organisé par Hervé Morel, lui-même pongiste de longue date et malade.

 

Le tennis de table, au service de tous

Samedi 24 juin, une trentaine de joueurs sont attendus dans les gymnases d’Aizenay pour participer aux tableaux Découverte et Expert du Ping Parkinson. C’est la première compétition de cette envergure créée en France, sous l’égide de la Fédération de Tennis de Table. Elle dérive des championnats du monde qui existent depuis 2019 et précède l’édition internationale de 2024 qui aura lieu à Hennebont.
Côté inscriptions, le Ping Parkinson d’Aizenay s’adresse plus particulièrement aux joueurs qui s’entraînent dans la trentaine de sections Parkinson ouvertes en France, au sein des clubs de tennis de table. Ce rendez-vous permet aussi à des personnes malades (de Parkinson ou Alzheimer) de découvrir la pratique d’un sport aux multiples bienfaits !
Quant aux supporters et au public, le tournoi leur donne l’occasion de voir à quel point l’activité physique est importante et de s’informer sur la maladie.

Pour saluer l’événement, qui coïncide aussi avec les 60 ans du club d’Aizenay, un parrain de haut niveau assiste aux matchs, en la personne d’un ancien médaillé olympique, Patrick Chila. Nul doute que participants, organisateurs et spectateurs seront conquis par le tournoi et son stimulant slogan : « Avec le Ping je contre et je bloque Parkinson ».  

 

Un sportif qui prend à revers la maladie

La devise du Ping Parkinson d’Aizenay est à l’image du créateur du tournoi : volontaire, déterminé, combatif. C’est grâce à ces atouts qu’Hervé Morel a pu mettre en place cette compétition, en quelques mois seulement. Vendéen depuis plus de 10 ans, il a souhaité fonder cet événement après avoir eu un « déclic » en voyant un documentaire sur Thorsten Boomhuis, pongiste atteint de la maladie de Parkinson et fondateur du tournoi national allemand de Ping. « Quand j’ai vu ce joueur, je me suis vu, moi, en allemand. Et je me suis dit qu’il fallait que j’organise la première compétition nationale de Ping Parkinson ». L’initiative, qui a tout de suite reçu le soutien du Club d’AIZENAY, vient compléter l’engagement qu’Hervé a toujours eu dans le sport. Pratiquant le tennis de table en compétition depuis l’âge de ses 16 ans, mais aussi du football et du tennis, le pongiste n’a jamais arrêté de faire rebondir la petite balle, même quand sa maladie s’est déclarée. Non seulement parce que le cinquantenaire trouve que ce sport est « amusant, divertissant, qu’il donne confiance en soi » mais aussi parce qu’un club représente des amis, des copains, des échanges sociaux. Il devient essentiel de poursuivre l’activité physique quand la maladie est là car il est « important de rester en forme, c’est aussi important qu’un traitement ». Il est d’ailleurs prouvé par des thérapeutes que « le tennis de table entretient les réflexes, la coordination et la concentration. » « Tout en se faisant plaisir » relance Hervé, qui a même augmenté son rythme d’entraînement. Médaillé ou non, le compétiteur s’affirme comme un des meilleurs ambassadeurs du Ping Santé.

 

 

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